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Désignation du candidat président de l’Assemblée nationale : Félix Tshisekedi devant un dilemme

L’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale en RDC est un enjeu crucial pour les forces politiques du pays. Trois principaux prétendants se disputent le perchoir : Christophe Mboso, président sortant de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, ancient president de cette institution, et Modeste Bahati Lukwebo, président sortant du Sénat.

Le président Félix Tshisekedi, qui aurait dû arbitrer, a préféré une solution qui suscite des débats. Au lieu de choisir directement un des trois candidats, il a opté pour la convocation d’une primaire au sein de l’Union sacrée de la nation (USN), la coalition au pouvoir, pour désigner le candidat de la majorité. Cette décision est critiquée comme étant inutile, étant donné que l’Union sacrée détient déjà la majorité au Parlement.

Pourquoi veulent-ils rempiler ?

La question demeure : pourquoi Bahati, Kamerhe et Mboso souhaitent-ils revenir à la tête de l’Assemblée nationale malgré leurs bilans mitigés ? Les motivations peuvent être multiples : ambition personnelle, désir de préserver leur influence politique, ou encore aspiration à jouer un rôle clé dans le processus législatif. Quoi qu’il en soit, leur volonté de rempiler soulève des interrogations sur la stabilité de l’alliance politique formée autour de Félix Tshisekedi.

Pour couronner le tout, ladite primaire est convoquée au sein de l’hémicycle, selon le communiqué rendu public. Un terrible mélange de genre. La plateforme Union sacrée n’engage pas la République. Ces réunions ne devraient pas se dérouler au sein des institutions étatiques. Et le peuple dans tout ceci ? Ça semble être le cadet de leurs soucis.

En somme, espérons que l’élection du bureau définitif qui reste un défi majeur pour la RDC, n’aura pas de mauvaises répercussions sur le fonctionnement de l’institution et sur le pays tout entier.

 

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